Le 8 mars 2023, Journée internationale des femmes, se déroule sous le thème de l’innovation et des technologies pour l’égalité des sexes : pour un monde digital inclusif. Elle permet de saluer et de célébrer les femmes et les filles qui défendent l’avancement de la technologie transformatrice et de l’éducation numérique. Un beau clin d’œil pour notre association qui souhaite rendre visible pour la 3ème année consécutive la société et la culture Kanak sur internet.
Elles sont nos mères, nos tantes, nos sœurs, elles sont engagées et un chapitre complet leur est dédié dans la charte du peuple Kanak.
Nous avons déjà publié de nombreux portraits de ces femmes qui ont fait et font encore la société Kanak. Nous en avons encore beaucoup à publier.
Retour sur ces portraits de femmes que nous vous avons déjà présentés.
Nous sommes le poteau central sur lequel nos enfants, nos maris, nos familles et nos clans respectifs ont choisi de s’appuyer. Quel que soit la famille, le clan dans lequel nous vivons, nous avons toutes un rôle à jouer, nous n’y sommes pas arrivées par hasard – Yvanna Doï
Fille du grand-chef, Kaoua Vendegou, Kanedjo, ayant pour prénom chrétien Hortense, a participé aux grandes cérémonies de la chefferie. Bien que femme, elle a eu droit à la parole et a assisté son père. Elle démontre dès le 19ème siècle à l’administration coloniale l’engagement des femmes Kanak dans la société civile.
Déwé Görödé a œuvré une bonne partie de sa vie pour la reconnaissance de la culture kanak. C’est grâce à elle que les langues kanak sont aujourd’hui enseignées dans les écoles, que le Salon International du Livre Océanien a vu le jour et que le 24 septembre est devenu fête nationale au Pays, pour ne citer que les plus grands dossiers qu’elle a soutenus.
Co-fondatrice de l’association Présence Kanak et première femme élue de Nengoné, Maryline Sinewami est une de ses femmes qui vit le féminin sacré dans son quotidien. Elle a pour projet cette année de faire revivre le SILO aux îles Loyauté.
Son nom de famille est célèbre en Kanaky-Nouvelle-Calédonie, Caroline Machoro est une activiste très engagée. Elle fait définitivement partie des Grands Témoins de notre pays.
Sonia Hotere est auteure et la première femme Kanak éditrice. Elle est également une des toutes premières à avoir rejoint l’association Présence Kanak à sa création et siège depuis au conseil d’administration.
Engagée en politique depuis 2014 et membre du Congrès de la Nouvelle-Calédonie, Annie Qaeze est une jeune maman très impliquée dans la vie politique du Pays.
Pionnière du kaneka féminin et fondatrice du groupe Becim, Valérie Koneco, après 10 ans d’absence, a fait la joie de son public en revenant sur la scène en 2022.
Graziella Poanoui est la première femme médecin Kanak. Elle travaille désormais au sein du CHS. Sa thèse a porté sur une médecine intégrative traditionnelle transculturelle en Polynésie Française, tout à fait transposable en Kanaky-Nouvelle-Calédonie.
Artiste peintre surdouée, elle peint depuis l’âge de 14 ans, Denise Tiavouane est une pionnière de la création kanak contemporaine.
Roselyne Streeter est la première femme Kanak à avoir créé son propre syndicat. Une femme de coeur qui a contribué à de nombreuses réformes en faveur des travailleurs kanako-calédoniens.
Issue d’une des plus célèbres familles kanako-calédoniennes, Nadine Pidjot est également la première femme Kanak avocate.
Subama Mapou a porté en 2019 devant l’Instance des Nations Unies sur les questions autochtones le projet de loi visant à la protection des savoirs traditionnels kanak en matière de biodiversité. Depuis elle œuvre afin que les siens se réapproprient ces savoirs.
Enseignante, femme politique, présidente d’association, grand-mère, Germaine Nemia Bishop est à l’image de nombreuses femmes du Pays : engagée et dévouée.
Auteure de l’ouvrage intitulé « Que la parole s’accomplisse », Wali Wahetra est engagée politiquement depuis des années au sein du Palika.
Isa Qala écrit depuis une dizaine d’années et partage volontiers ses passions avec les jeunes : le théâtre, le chant, la danse, la littérature ou le cinéma. Elle contribue à la transmission du patrimoine culturel, notamment par son implication dans la troupe de danse du Wetr.
Charlotte Desfontaines est co-fondatrice du collectif Fest’Un Commun et preuve que même loin du Pays, l’attachement et l’engagement restent fort. Elle est aujourd’hui une figure de la diaspora kanak.
Christiane Waneissi est une femme moderne, bien ancrée dans son époque et respectueuse des traditions et de sa culture. Cheffe d’entreprise connectée (elle a créé sa start-up en 2020), elle est également très investie dans le monde associatif.
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