Après une brillante carrière de fonctionnaire au sein du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, du Haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie ainsi que de l’ambassade de France en Australie, elle fonde son propre cabinet de conseil, et jouit d’une grande réputation aussi bien au sein de la communauté kanak que des autres populations du Territoire. Dans le cadre de son travail pour le Haut-commissariat de la République, elle a fait partie du comité de rédaction de l’Accord de Nouméa.
Nadine Pidjot, née en 1967, est originaire de La Conception. Les Pidjot sont une famille issue de la lignée (ou clan) des Tée Bwahnu, ou Téin Bwahnu ou Teê Bwahnu, de la chefferie des Tijin Maa ou Teê Melebeng d’Uvanu à Pouébo. Les Tée Bwahnu étaient les premiers conseillers du chef, appelé Tijin ou Tée Tijin du clan Pabun. Elle est la fille de Nicolas Pidjot, neveu de Roch Pidjot, figure emblématique du mouvement indépendantiste, et Leta Gagne.
Maître en droit depuis 1987, elle est chargée de mission pour le Territoire de 1990 à 1993. De 1993 à 2006, elle travaille au sein du Haut-Commissariat en tant que chef de service des libertés publiques et conseiller diplomatique adjoint. Après un passage à l’ambassade de France en Australie, Nadine Pidjot rejoint l’administration du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en 2006 et devient chef de service de la cellule des marchés publics jusqu’en 2012.
Après avoir été fonctionnaire territoriale pendant plus de 10 ans, elle crée sa propre société de consulting en marchés publics.
En 2017, elle prête serment devant le barreau de Nouméa et devient ainsi la première femme Kanak avocate.
Le métier d’avocat consiste à défendre tout le monde… Et tout le monde a le droit d’être défendu.
Sources : https://www.spc.int/ – wikipédia – https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie
Association Présence Kanak - Maxha 
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