Le dernier crépuscule de Pierre Gope

Cet ouvrage fait partie de la réédition complète des oeuvres de Pierre Gope, auteur majeur de la Nouvelle-Calédonie, entreprise par les presses universitaire de Nouvelle-Calédonie et différents partenaires dont la mission aux affaires culturelles.

« Dites-leur aussi, autour de vous, que moi, Pa Saké, je n’abandonnerai pas mes terres ! »

Résumé

Quelque part, dans le nord de la Grande Terre, Whaneroi, le Grand Chef, caresse l’espoir de l’implantation d’une usine, d’un avenir. Les revenus du nickel comme outil d’émancipation postcolonial sont à portée de main. Mais l’usine doit prendre la place du village, et le rapport sacré à la terre n’y résisterait pas. En scène, la rumeur assassine, le rêve d’une femme, le chantage des esprits, la signature de l’oubli, l’aube du dernier crépuscule : une société se déchire, blessée comme la montagne exploitée. Désastre écologique à venir et impéritie politique mâtinée d’absence de scrupule et d’arrivisme décomplexé dominent la scène alors qu’un drame se prépare.
Dans cette pièce écrite en 2001, Pierre Gope pose le problème de la terre et de la tradition dans la société kanak actuelle. Il dénonce les dérives de la politique de rééquilibrage qui, détournée par l’arrivisme, ne profite qu’à quelques-uns. Par une écriture dramatique nourrie de techniques narratives empruntées aux mythes, il « choque, dérange, agresse même, parfois, parce qu’il a une vision, un rêve pour son peuple et c’est là sa mission. »

L’auteur

Pierre Wakaw Gope est né le 31 janvier 1966 en Nouvelle-Calédonie, à Maré, l’une des îles de l’archipel des Loyauté, dans l’un des clans de la tribu de Pénélo. Il grandit entre l’école et la vie à la tribu, à l’écoute de son grand-père et de la terre. Atteint de dyslexie, il est déscolarisé dès le CM2. Passionné par l’histoire, les origines de son pays et de ses coutumes, il se lance en 1990, en tant que jeune stagiaire au développement, dans un périple en Nouvelle-Calédonie afin d’enquêter sur les origines du peuple Kanak. En 1991, il assiste à une répétition du groupe « Koteba », une compagnie de théâtre africaine dirigée par Suleiman Koly : c’est pour lui une révélation. Après cette rencontre, il quitte pour la première fois sa terre natale en direction d’Abidjan en compagnie du metteur en scène ivoirien. Puis, il travaillera avec Peter Walker et Peter Brook. Il fonde sa propre troupe appelée la « Compagnie Cebue », qui signifie « mémoire » en nengone.

Pour plus d’info sur l’auteur retrouvez son portrait : https://presencekanak.com/2021/11/08/pierre-gope-dramaturge-kanak

source : calédolivres.nc

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