C’est dans le cadre des accords de Matignon, qu’à la demande de Jean-Marie Tjibaou, il a été convenu entre les partenaires (ETAT – FLNKS – RPCR) de créer l’Agence de développement de la culture kanak (ADCK), établissement public d’Etat, qui avait pour missions initiales :
• de valoriser le patrimoine archéologique et linguistique kanak ;
• d’encourager les formes contemporaines d’expression de la culture Kanak, en particulier dans les domaines artisanal, audiovisuel et artistique ;
• de promouvoir les échanges culturels, notamment dans la région Pacifique Sud ;
• et de définir et conduire des programmes de recherche.
Sur un terrain de 8 hectares cédé en 1992 par la ville de Nouméa, le centre culturel Tjibaou dessiné par l’architecte Renzo Piano est inauguré le 4 mai 1998.
Outil privilégié de l’ADCK, il est un lieu d’affirmation identitaire et un espace de rencontre et de création culturelle.
Par sa configuration originale, où l’on trouve en un même lieu un centre d’art, un musée, une salle, des espaces de spectacle et une bibliothèque spécialisée, le centre culturel Tjibaou propose une multiplicité d’offres culturelles. Selon ces offres, il voit ses publics varier quantitativement et sociologiquement au rythme de ses actions.
Transféré à la Nouvelle-Calédonie en 2012, l’ADCK-CCT a aujourd’hui pour mission : de rechercher, collecter, valoriser et promouvoir le patrimoine culturel kanak ; de mettre en oeuvre et développer la création artistique kanak ; de susciter l’émergence de pratiques et de références culturelles communes à la Nouvelle-Calédonie ; d’être un pôle de rayonnement et d’échanges régionaux et internationaux.
Source : http://www.adck.nc