Bozusë. Je ne sais plus de qui est la métaphore de quelqu’un qui aime un oiseau. Pour garder le volatile, il lui a coupé les plumes des ailes. L’oiseau qui ne s’envolait plus, resta à ses côtés. Son sentiment changea parce qu’il s’était rendu compte qu’il n’élevait pas un oiseau parce qu’un oiseau, c’est fait pour s’envoler. Nous sommes en pleine rentrée scolaire et l’image d’oiseleur me travaille le cœur. Je veux garder ma fille près de moi, une fille qui doit se former pour s’envoler dans la vie. Je suis dans mon bureau, après la réunion entre nous, personnel enseignant. On a encore parlé de nos élèves de l’année passée où ma fille Vali comptait encore dans nos effectifs. Hier, c’était sa rentrée au juvénat. J’y suis allé pour sa réunion vers 16h00. Je regardais ma fille avec sa copine de classe. On dirait que ce n’était plus la même. L’oiseau s’apprêtait à s’envoler. Je ne lui couperai pas les plumes des ailes. Je la regarderai seulement. Elle s’envolera loin de moi. Loin… et le plus haut possible.
Comment provoquer la hausse des prix ? Je publie le texte en dessous qui est la réaction d’un monsieur à ce que j’ai écrit dans ma dernière sortie, Quand la coutume bombarde. (Je l’ai téléchargé de la page bleue) Ce monsieur doit avoir beaucoup de connaissances en analyse économique. Personnellement, je décrivais seulement une situation de quelqu’un qui voulait donner plus de sous à quelqu’un de sa famille qui vendait des légumes et des fruits de terroir. Je ne mesurais pas l’impact économico-financier qui pèse sur notre économie locale.
Question : Faut-il condamner l’entraide entre nous civilisation océanienne puisque c’est de cela dont il est question ? La réflexion est lancée.
Bonne lecture à vous et bonne rentrée à tous. Wws
Dans la petite voiture de Maselo
- Bonjour Mme Romina. Belle journée. n’est-ce pas ? Où est-ce que vous allez avec ce joli bouquet ?
- Tiéta. (Elle ne parlait pas. Elle avait l’air très absorbée.)
- Vous n’êtes pas très causante sous ce très beau soleil.
- Oui, Mr Maselo. Vous avez raison mais le soleil ne brille pas de la même façon pour tout le monde. Il y a un deuil là-haut à la tribu. Un papa.
- Un grand père, allons Mme Romina !
- Malheureusement Mr Maselo. La cinquantaine. En me réveillant ce matin, je vis mon mari sous le préau. Il avait allumé un feu, et je ne sais même pas s’il a dormi. Assis sur le tronc de cocotier, il pensait. Ce n’était pas comme dans ses habitudes. Depuis un peu plus de vingt ans, Tchabaé a dénombré plus de dix sept morts à la tribu. Il ne parlait pas de morts de vieillesse ni de morts en bas âge. Non, il parlait de la génération de la fleur de l’âge. Cela le préoccupait énormément.
- Très grave ça Mme Romina surtout que nous n’avons pas d’explications à donner.
COMMENT PROVOQUER LA HAUSSE DES PRIX ?
Extrait du livre de Léopold HNACIPAN intitulé » Quand la coutume bombarde. » à la page 49 :
» – Combien tu vends ton panier d’ ignames ?
Ah ! Je vois aussi des feuilles de chou des Îles et des patates douces.
Des kari.
Elles sont belles, celles – là !
Je vais les acheter.
A combien tu les vends ?
- Euh … pas la peine.
Tu vas les prendre !
Elle est où, ta voiture ?
- Non, je vais te les acheter.
Je sais qu’ au marché communal du mercredi, un panier comme le tien s’ affiche dans les six à sept mille francs.
Avec les feuilles, houlala !
Beaucoup de feuilles qui est à trois cents francs le paquet, j’ arrondis … disons à dix mille.
Ça te va ?
- C’ est toi !
Rebecca lui remit trois billets de cinq mille francs et des billets de mille.
Vingt mille francs pour une matinée !
Faut – il établir un lien entre le fait rapporté ci – dessus et la vente de paniers vendus à 10 000 F, essentiellement, à des personnes âgées de l’ agglomération nouméenne, dans un passé pas si lointain ?
Cette pratique semble avoir, HEUREUSEMENT, disparu ….












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