J’irais aussi loin que ce ciel enjoué de belles collines. Dans ce bleu qui se confond, à l’horizon. Une mer comme reflets d’univers sommeille au pied de sableuses, poussières étoilées. Elle enchante les imaginations. Par des mélodies, aussi opportunes qu’une lumière marquant par son étau, ce chemin pour vie. Une vie pour chemin, où pâtit des espoirs. Un émoi qui est loin d’être à l’étroit, dans les contours de mon âme. Ici-bas m’a oublié la vie. Elle qui se parjure. Une vie sans éclat, elle n’apparaît pas. En cette lumière fait d’aimables apparats.
Je prie nuit et jour la fin d’un insoutenable silence. Les bras m’en tombent. Face aux ombres dont le nombre révèle en cascade des ténèbres. Dans cette société, la violence règne en trombe. Je prie jour et nuit pour que le vent m’amène, où mène les rêves, où la joie s’affirme de quiétudes quotidiennes. Je prie nuit et jour pour que le vent m’amène, à même, les rêves. Je prie pour adoucir un horizon fait de fatalités quotidiennes. Je prie pour m’entendre geindre. Je prie pour rire, de mes aveux. Je prie pour m’oublier, dans un univers de frissons. Là où de paisibles beautés brillent de mille sourires. Je me joindrai à elles, dans un tourbillon de plaisirs fait d’instant insatiable comme bonheur impassible. Moments de précieuses simplicités apparentes qui auront raison de mon cœur. Quand ils instillent l’authenticité. Des découvertes que je questionne, au détour d’un alignement d’astres, au coin d’une ruelle, par vents et marées, au bout de la terre. J’irais m’oublier, tout oublier, mes erreurs certaines, mes joies en offrande. À cette vie que je quémande, de découvertes, de voyages, aux mille présages. Où les rêves peignent la réalité.
Où la réalité peint les rêves. J’implore, oh exotiques cultures faites-moi oublier, tout oublier. Dans le creux de mains qui se tendent de sourires. Voyage, oh voyage laisse-moi, tout oublier, laisse-moi, tout réapprendre. Avant de quitter ce monde, en autant de morceaux qu’il n’y a d’étoiles. Là où rayonnent les ténèbres. Sous une nuit étoilée apaisant mes rêves qui se meurent d’espérances. Quand le soleil, dans sa toute-puissance brille sur mon lot de souffrance. Ce poids m’assaille telles des flammes invisibles. Laissant présager des doutes qui sont légions, dans les contours de mon âme. Là où ma solitude sourit, aux ténèbres. Et à l’assaut de ma vie, le désespoir règne en silence.
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