1878 : aux origines de la fracture sociétale néo calédonienne

Par l’intensité des affrontements entre armée coloniale et chefferies insurgées, l’insurrection de 1878 fut certainement le conflit le plus violent parmi les révoltes, nombreuses, qui ont opposé le peuple indigène de Nouvelle-Calédonie à son colonisateur.

Alors qu’au lendemain de cette crise, on assiste à un « éveil institutionnel » de la colonie et à un essor des colonisations pénale et libre, les conséquences négatives pour les Kanak seront multiples : les dépossessions foncières, la déportation, puis l’application du régime de l’indigénat se traduiront par une déstructuration et une marginalisation sociétale, une perte de la mémoire. La « mise sous cloche » du monde kanak, pendant près de 60 ans, aura des répercussions sociologiques qui sont encore perceptibles de nos jours.

Cliquer sur la photo ci-dessous pour accéder à la conférence de Monsieur Jerry Delathière au Centre Culturel Tjibaou.

sources : ADCK – Centre Culturel Tjibaou – Caledonia TV

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