Cet ouvrage, regroupant des interviews accordées par Jean-Marie Tjibaou à travers le monde, nous présente une pensée ouverte sur l’Universel.
Jean-Marie Tjibaou narre son peuple, le peuple Kanak, son peuple pour lequel il revendiquait avant tout une reconnaissance culturelle, son peuple pour lequel il a donné sa vie.
« Maxha* ! » disait-il. Il était important pour lui de redonner confiance aux siens. « Ils ne sont plus dans leur moi », avait-il observé.
La Présence kanak présente les traditions du peuple Kanak.
Y est aussi énoncée, la confrontation de cette présence originelle face aux modèles culturels d’outre- mer.
Dès lors, une problématique se pose pour l’auteur en quête d’harmonie avec soi-même d’abord et ensuite avec les autres : comment à partir des traditions et de l’assimilation de nouveaux modèles culturels étrangers, le Kanak peut-il créer sa nouvelle société tout en y intégrant l’autre ? Cette démarche tirerait son origine dans le monde Mélanésien.
Plus de vingt ans après, la Présence kanak reste un ouvrage de référence et d’actualité.
Le peuple Kanak est encore, du moins une partie, en quête de recherche identitaire et d’équilibre avec soi- même puis les autres.
*Maxha : relever la tête.
article écrit par Yvanna Lepeu épouse Doï