Ma journée pluvieuse d’un vendredi
Aujourd’hui, il pleut sans interruption depuis la nuit dernière. Nous sommes vendredi, et j’avais plusieurs choses à faire au village. D’abord, je devais consulter le médecin pour renouveler mes cachets, puis passer à La Poste pour régler un problème de compte.
Malheureusement, La Poste était déjà fermée lorsque je suis arrivé. En passant devant le cabinet médical, j’ai vu le docteur en train de débroussailler devant chez lui. Je me suis dit qu’il n’allait probablement pas ouvrir son cabinet après ce travail. Ainsi, aucune de mes courses n’a abouti.
Sur le chemin du retour, je me suis arrêté au petit marché situé à l’entrée de la tribu. A Limite. Je voulais voir s’il y avait quelque chose d’intéressant pour moi. J’ai remarqué de nombreuses mains de bananes bien mûres, avec des prix affichés. Je les ai toutes achetées. Le marchand, que je connais bien (c’est un élève du collège dont je suis le directeur), m’a même offert deux mains supplémentaires en plus de celles que j’avais payées. 1000 FRF.
Pour les remercier, je n’ai pas voulu repartir sans rien offrir en retour. Il y avait trois morceaux de quiche en vente. J’ai demandé qui en voulait, et Mégane a immédiatement levé la main. Je lui ai dit de choisir un morceau. Deux autres élèves marchands ont également manifesté leur intérêt, alors je leur ai acheté les deux derniers morceaux avant de partir.
Finalement, je me suis dit que nous étions quittes : eux m’avaient donné des bananes gratuitement, et moi, je leur avais offert de la quiche. Voilà comment s’est passée ma journée d’un vendredi, sous la pluie et les petites attentions.
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Hors de moi la pensée que je voulais duper la vieille Dans la petite voiture de Maselo. Loin de là. Ce sont des digressions que je fais habituellement, je pense à la cause… la fonction d’écrivain que j’ai embrassée pour me libérer du carcan kanak et des valeurs chrétiennes qui s’étaient imposées à moi. Je fais des proverbes chapitre 2 mon expiation… Ehaé ! Que la lecture vous soit douce. Wws
Dans la petite voiture de Maselo
Sophie : Thomas, je ne peux plus nier ce que je ressens pour toi. Tu es dans mes pensées tout le temps.
Thomas : Sophie, je ressens la même chose, mais… tu es mariée. Ce n’est pas juste envers ton mari.
Sophie : Je sais, mais mon mariage est devenu vide. Nous ne partageons plus rien. Mon cœur est ailleurs… il est avec toi.
Thomas : Cela me déchire, Sophie. Mais si nous faisions cela, cela pourrait causer tellement de douleur.
Sophie : Ce serait une douleur temporaire. Ce serait difficile, mais je veux vivre une vie authentique, avec toi.
Thomas : Mais que diront les gens ? Ce genre de situation est si compliqué.
Sophie : Peu importe ce que les gens disent. C’est notre vie. Ne méritons-nous pas d’être heureux ?
Thomas : Tu fais que cela semble si simple, mais pour moi, c’est une question de morale. Comment pourrais-je vivre avec cette culpabilité ?
Sophie : La culpabilité de vivre sans amour véritable serait pire, non ? Ne pas suivre ton cœur, c’est te trahir toi-même.
Thomas : J’ai peur, Sophie. Peur de la complexité, peur de la douleur, peur de regretter.
Sophie : Les choses qui en valent la peine demandent du courage. Je veux que tu sois courageux avec moi.
Proverbes 2
2.1 Mon fils, si tu reçois mes paroles, Et si tu gardes avec toi mes préceptes, 2.2 Si tu rends ton oreille attentive à la sagesse, Et si tu inclines ton cœur à l’intelligence; 2.3 Oui, si tu appelles la sagesse, Et si tu élèves ta voix vers l’intelligence, 2.4 Si tu la cherches comme l’argent, Si tu la poursuis comme un trésor, 2.5 Alors tu comprendras la crainte de l’Éternel, Et tu trouveras la connaissance de Dieu. 2.6 Car l’Éternel donne la sagesse; De sa bouche sortent la connaissance et l’intelligence; 2.7 Il tient en réserve le salut pour les hommes droits, Un bouclier pour ceux qui marchent dans l’intégrité, 2.8 En protégeant les sentiers de la justice Et en gardant la voie de ses fidèles. 2.9 Alors tu comprendras la justice, l’équité, La droiture, toutes les routes qui mènent au bien.












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