Un jour de mariage
Hier, jeudi 14 août, je suis parti à Koumac avec Élisa et Kiki pour assister à un mariage dans notre famille. À notre arrivée au village, nous avons croisé les voitures revenant de la mairie. Nous avons alors fait demi-tour pour nous joindre au cortège qui se dirigeait vers le temple.
La cérémonie religieuse a été célébrée par le pasteur de Iedjeban, un homme de Nengone, d’une grande sagesse. Nous avons chanté des cantiques et des taperas. Après un sermon inspirant, le pasteur a procédé au baptême de la maman et des enfants.
Une fois l’office terminé, nous nous sommes rendus à la tribu, où les mariés ont été accueillis par des danses traditionnelles exécutées par les jeunes filles de la famille. Ensuite, place à l’apéritif ! Puis nous sommes passés à table, où un véritable festin nous attendait. Non seulement les plats étaient abondants, mais ils étaient aussi délicieux. Je me suis particulièrement régalé des fruits de mer et des autres mets préparés avec soin. Le vin coulait à flots, et les beaux-frères en face de nous nous encourageaient à nous servir sans retenue.
J’étais assis en compagnie de Jelen un neveu, que j’apprécie beaucoup – il a épousé la tante de la jeune mariée. D’ailleurs, son épouse est aussi la cousine d’Élisa, ma femme. Ils ont passé une bonne partie du repas à discuter ensemble. À un moment, je me suis levé avec le neveu pour faire une petite marche digestive, dont nous avions bien besoin après un tel repas. Nous avons marché quelques encablures à l’ombre des bois noirs, en profitant de la fraîcheur pour bavarder.
Au retour, avant d’arriver près de la voiture, nous avons croisé le vieux Hatan, qui s’apprêtait à rentrer chez lui. Il nous expliqua qu’il ne souhaitait pas rester plus longtemps au mariage : « À mon âge, on ne danse plus… Ce sont les jeunes qui écoutent de la musique aujourd’hui. » Il allait partir à pied, mais mon neveu Jelen, toujours attentionné, lui proposa de le raccompagner en voiture. Nous l’avons donc ramené chez lui avant de retourner au festin.
De retour à table, nous avons retrouvé les beaux-frères avec qui nous avons continué à discuter et à rire. Nous sommes restés là jusqu’au dîner, où nous avons dégusté une bonne soupe et les restes du copieux repas de midi.
La journée s’est achevée vers 20h, quand nous avons finalement regagné la maison. Ce jeudi 14 août restera un beau souvenir de partage, de rires et de retrouvailles familiales.
Prenez-moi pour un rêveur. Il pleut en ce moment et je fixe les nuages bas sur le flanc de la montagne derrière le collège. Cotonneux. On dirait qu’il flotte au dessus de la petite végétation. Oh ! Une course de moutons. Surprenant… Je les compterai bien ce soir dans mon rêve. Bonne lecture à vous.
Dans la petite voiture de Maselo
Noémi : Vite, dépêchez-vous ! Je n’ai pas toute la journée !
M. Maselo : Bonjour, madame. Nous allons arriver à destination, ne vous inquiétez pas.
Noémi : Ne me dites pas quoi faire ! Les chauffeurs, toujours à vouloir donner des leçons…
M. Maselo : Je ne cherche pas à vous contrarier, mais un peu de patience rendrait le trajet plus agréable.
Noémi : Agréable ? Ce qui serait agréable, c’est que les gens cessent de perdre mon temps.
M. Maselo : Peut-être que tout le monde a ses soucis, madame. La gentillesse ne coûte rien.
Noémi : La gentillesse ? Ha ! Cela ne m’a jamais rien rapporté.
M. Maselo : Mais elle rapporte beaucoup aux autres… Parfois, penser aux autres peut nous apaiser nous-mêmes.
Noémi : Belle philosophie, mais inutile. Moi, je fais ce qui m’arrange.
M. Maselo : Un jour, vous pourriez avoir besoin d’aide. Ce sont les gens que vous respectez aujourd’hui qui vous aideront demain.
Noémi : Pff… Ce jour n’arrivera pas. J’ai toujours compté sur moi-même.
M. Maselo : Même les plus forts ont besoin d’un cœur ouvert. La solitude est un poids bien lourd.
Noémi : …
M. Maselo : Peut-être qu’un sourire, juste un, ferait toute la différence.
Noémi : (soupir) Vous êtes bien trop bavard.
M. Maselo : Peut-être. Mais au moins, j’aurai essayé.
Le poids d’un nuage
Le poids d’un nuage peut sembler surprenant ! Bien qu’il paraisse léger et flottant, un nuage est en réalité assez lourd en raison de l’eau qu’il contient.
Comment estimer le poids d’un nuage ?
1. Volume du nuage : Prenons un cumulus moyen de 1 km³ (1 km de long × 1 km de large × 1 km de haut).
2. Densité de l’eau dans le nuage : En moyenne, un nuage contient environ 0,5 gramme d’eau par mètre cube (0,5 g/m³).
3. Calcul :
– 1 km³ = 1 000 m × 1 000 m × 1 000 m = 1 milliard de m³.
– Masse d’eau = 1 000 000 000 m³ × 0,5 g/m³ = 500 000 000 grammes (500 tonnes).
Mais alors, pourquoi ne tombe-t-il pas ?
– Les gouttelettes d’eau sont très petites (micrométriques) et sont maintenues en suspension par les courants ascendants de l’air.
– Quand elles grossissent (condensation), elles finissent par tomber sous forme de pluie.
Variations selon le type de nuage :
– Stratus (nuage bas) : Plus dense, peut contenir jusqu’à 1 g/m³.
– Cumulonimbus (orageux) : Peut peser jusqu’à 1 million de tonnes pour les plus gros !
En résumé, un nuage pèse plusieurs centaines de tonnes, mais ce poids est réparti sur une énorme surface et compensé par la dynamique atmosphérique.












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