Quand tout n’est que rupture face au temps
Là où rien ne pressentait, dans une déroute totale
Où se meut à l’horizon des fatalités quotidiennes
Une victoire sur des désirs aux succincts artifices
La vie dans sa splendeur
Quand elle se présente par de précieux sourires
Laisse en émoi les commodités passagères
Sous la pluie de mes songes s’abrite derrière de prudes regards
Un bonheur inconditionnel qui se plaît de patience
Instants d’infinies simplicités éparpillés en beautés volatiles
Ce peu de bonheur, comme joie manifeste
Aussi tacite que des regards avertis, des êtres réunis
À la lumière d’une bougie
Fait de petits riens qui font défont les différences
Je ne cesserai alors de vouloir revivre ces instants
Qui font de chaque instant une vie
Chaque vie, un instant
À entendre de partage
À comprendre de plénitude
À aimer de silence
Chaque instant une vie
Chaque vie un instant
À entendre de partage
À comprendre de plénitude
À aimer de silence
Faire de si peu, si grand
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