Ciel

Intense silence
Palpable par la pénombre qu’il supporte

Aux formes alambiquées

Se retournant sur elles-mêmes

Tout n’est que mirage

Ne s’évapore pas la brume

Mais je reste là

Ne s’évapore pas la brume

Mais je reste là

Je cherche à comprendre

Ne s’évapore pas la brume

Mais je reste là

Je cherche une lumière

Qui ne se fait plus attendre

Le bonheur dit-on rayonne

Mais rien n’est acquis

Face à l’éphémère éternel

La vie perd parfois son souffle

Souffre d’une cadence amorcée

Ce n’est pas la mort qui invoque

C’est la vie qui tue à petit feu

Et nous enterrera le ciel

Sous l’œil du temps
Qui parsème
De solennels instants
Brillant de complaisances partagées
Un sens un choix a éprouvé
Avant le repos éternel
Chacun fait comme il peut
Avec ce qu’il a
Chacun fait comme il peut
Comme il se doit
Pour entraver la solitude
Par de cocasses sourires
Aux valeureux espoirs
Qu’ils instillent
Et nous enterrera le ciel
Sous l’œil du temps
Qui parsème
Des instants aussi solennels
Que les premières lueurs du jour

Des instants aussi solennels
Que les premières lueurs du soir
Avant le repos éternel
Chacun fait comme il peut
Avec ce qu’il a
Chacun fait comme il peut
Comme il se doit
Pour entraver la solitude
Par de cocasses sourires
Aux valeureux espoirs
Qu’ils instillent
Et nous enterrera le ciel
Sous l’œil du temps
Qui parsème
De solennels instants
Brillant de complaisances partagées
Un sens un choix a éprouvé
Avant le repos éternel
La vie, toujours, s’émeut.

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