Philippe YEIWENE est actuellement en stage au service du développement durable de la province des îles pour pouvoir valider son MASTER 2 en Management et gestion d’entreprise à IAE de Dijon. Il nous donne ici ses premières réflexions.
Ce stage m’a interpellé. En effet, comment devons-nous concevoir aujourd’hui le développement économique dans un monde en mutation où les forces du changement viennent bouleverser les facteurs d’inertie, nos habitudes au sein de nos tribus, communes, pays ?
Nous devons développer une économique durable ayant pour objectif principal de concilier le progrès culturel, économique, digital et social en préservant cet environnement, considéré comme un patrimoine qui doit être transmis aux générations futures. À travers, tous les projets mis en place au sein de notre caillou, nous devons concevoir que notre monde a changé.
L’économie immatérielle a accéléré le temps, rétréci l’espace. Les outils de gestion deviennent tous stratégiques de manière transversale et entrent dans des cycles raccourcis. L’évolution macro-économique majeure (mondialisation de l’économie, économie immatérielle, clients de plus en plus exigeants et volatiles) a emmené l’âge industriel à l’âge de l’information, devenue une véritable évolution des pratiques de gestion provocant une mutation profonde dès l’organisation, en passant d’une simple fonction de calcul des coûts et des écarts budgétaires à une fonction plus stratégique de pilotage du changement.
Qu’est qu’une économie durable ?
C’est un terme souvent employé sans lui donner tout son sens.
Une réflexion stratégique vers une économie durable anticipe et oriente l’action vers des projets durables.
Un projet en terme financier, c’est l’acquisition et l’exploitation d’une ou plusieurs immobilisations corporelles, incorporelles ou financières qui sont définies et adoptées à tous les niveaux, de l’international au local.
Le « mot » durable, c’est le rapprochement du projet à un modèle de développement spécifique culturel face à l’endroit qu’il entoure afin de répondre aux besoins des générations présentes sans compromettre l’intérêt des générations futures. Le projet durable doit s’inscrire dans une perspective de long terme et doit intégrer les contraintes liées à l’environnement spécifique de chaque île.
Concevoir un projet durable, c’est comprendre que plusieurs domaines se coordonnent :
- la politique d’investissement avec l’évaluation du coût et la rentabilité économique du projet.
- Le domaine scientifique environnemental qui doit établir une stratégie environnementale du projet (exemple un ingénieur cherchant constamment des solutions et un rendement adéquat au produit final à moindre coût).
- Des managers qui sont attachés à établir au mieux un suivi chiffré pour pouvoir atteindre les objectifs découlant du projet et rendre compte de leur travail.
Mais le plus important c’est de mettre de la couleur et de la relation humaine. Une dimension humaine mettant l’être humain au centre des dispositifs c’est-à-dire la diversité, les valeurs culturelles, la créativité, la culture, car l’état d’âme du manager occidental de nos jours, c’est celui qui aime les gens et qui doit s’intéresser à eux !
Aujourd’hui, au sein de notre pays en devenir, le manager Kanak doit être celui qui grandit en faisant grandir les autres. C’est ainsi que nous devons développer une économie ayant pour objectif principal de concilier le progrès culturel, économique, digital et social en préservant cet environnement, considéré comme un patrimoine qui doit être transmis aux générations futures.
Article rédigé par Monsieur Philippe Yéiwéné.
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