Dans un long article sur Contreligne, Mathias Chauchat rappelle et explique clairement la situation politique et juridique de la Kanaky-Nouvelle-Calédonie en ce milieu d’année 2025.
Extrait :
La Kanaky–Nouvelle-Calédonie est revenue au premier plan de l’actualité avec le soulèvement du 13 mai 2024, à la fois insurrection nationale kanak et révolte de la jeunesse contre ses conditions d’existence, puis avec la signature du « projet d’accord sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie » à Bougival, le 12 juillet 2025. Celui-ci fut rejeté formellement le 9 août 2025 par le FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak et Socialiste), qui dénonce son incompatibilité avec les «fondements et acquis de la lutte».
La question calédonienne engage au-delà d’elle-même : elle révèle sans doute une faille de l’identité constitutionnelle française. Comment concilier l’universalité républicaine avec la reconnaissance d’un peuple autochtone titulaire d’un droit spécifique à l’autodétermination ? Cette séquence oblige à interroger la pertinence contemporaine des problématiques de la décolonisation, de l’avenir des peuples autochtones face à l’assimilation et du respect de la parole en Océanie.












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