Bozusë, je vous envoie un extrait d’entretien que j’ai effectué auprès des mamans qui travaillaient au foyer Jean-Calvin, établissement de la FELP en 2010. Il est toujours opérationnel pour les parents qui veulent y inscrire leurs filles pour qu’elles suivent leur scolarité sur Nouméa en 2023…
Dans la petite voiture de Maselo
- Bonjour Mme Désirée. Je ne savais pas que vous étiez arrivée de l’Île des Pins.
- C’était ma pensée de départ quand je suis partie de la maison. Je devais amener une glaciaire de viande pour la vente de ma fille. Elle a appelé pour dire que la vente de l’école se déroulait le samedi. On était seulement quelques parents désignés pour amener de la viande. Mon mari et un neveu sont partis à la chasse toute la nuit qui a précédé mon départ. Mais arrivée à Nouméa, ma fille m’a appelé pour dire d’attendre son père qui arrivait par avion, il était évasané de Koné. Il a même failli arriver avant moi.
- Mais vous êtes quand même partie à Uzeli ?
- Uzeli ? Pas Uzeli, Îles des pins…
- Mais c’est l’autre nom de l’île…
- Oooh ! Uzeli ou l’île des pins, je suis restée à Nouméa pour attendre Drubajö et j’ai envoyé la glaciaire de viande par le Bético. Heureusement qu’il y avait un bateau ce jour-là…
Foyer de la FELP : Jean-Calvin ; entretien fait à Hnaelo, Martine et Lola
Je me trouve au foyer Jean-Calvin en présence des trois dames employées de la FELP. Hnaelo, Lola et Martine. Honorine est déjà partie et ne reprend son service que cet après-midi vers 16 heures. Nous nous trouvons autour d’une table dans la grande salle du rez-de-chaussée en train de prendre un café.
· – Bonjour les trois. Pouvez-vous expliquer le rôle du foyer Jean-Calvin ?
· – Selon mes sources, le foyer a été crée pour recevoir les élèves qui viennent du Nord et des îles qui veulent poursuivre des études au lycée sur Nouméa. Il était surtout réservé aux élèves qui sortaient de Nédivin. Il a une capacité de 44 lits. C’est un bâtiment à deux niveaux.
· – Est-ce que vous avez un bon taux de remplissage ?
· – Chaque année Jean-Calvin est toujours plein avec des filles qui arrivent d’un peu partout du pays. Du Nord, des îles et du Sud. Et on dresse aussi une liste d’attente au cas où il y aurait des désistements.
· – La liste d’attente, vous réservez jusqu’à combien de personnes ?
· – Le maximum est quinze.
· – Et, y a-t-il des filles qui désistent ?
· – Toujours. Mais on sait que ces quinze filles trouvent assez rapidement des inscriptions dans les autres établissements d’accueil.
· – Pourrait-on comparer Jean-Calvin à un juvénat ?
· – Non. Jean-Calvin est un centre d’accueil et d’hébergement pour les lycéennes, pour les BTS. On accueille même les filles qui vont à l’université avec beaucoup de mesures d’accompagnement.
· – Avec beaucoup mesures d’accompagnement ?
· – Et de suivi et de communication. On discute beaucoup avec les filles au sujet de leurs difficultés. Je reviens au juvénat qui est beaucoup plus strict. Il nous arrive aussi de discuter avec les parents.
· – Est-ce que je peux parler de scolarisation avec Jean-Calvin ?
· – Si. Le but étant d’héberger des filles pour qu’elles réussissent leurs études. Dans cet hébergement, il y a le temps pour la méditation de la parole de Dieu, un moment de partage, dans l’engagement auquel nous tenons. C’est l’équipe du foyer qui le fait.
· – Vous me parler un moment de ‘strict’. Strict dans quel sens ?
· – Dans le foyer des juvénats, il y a des heures à respecter avec des sanctions si ces heures-là ne sont pas respectées. Ici, il y a aussi des sanctions qui viennent très tardivement parce qu’on aura fait des efforts en discutant avec les filles pour leur faire comprendre qu’elles sont ici pour apprendre et travailler. Et si malgré tout, elles s’entêtent, la sanction tombe. Les parents sont toujours informés de ce que nous faisons, même par rapport à la punition qui est prise.
· – Pouvez-vous donner la classe d’âge de ces filles qui sont « scolarisées » ici ?
· – Entre 16 et 24 ans.
· – Vous arrive-t-il parfois de scolariser des filles qui sont déjà mamans ?
· – En ce moment, la plus âgée est déjà maman. Comme elle continue sur un BTS, son enfant a été pris en charge par quelqu’un d’autre.
· – Elle a un enfant. Vit-elle en couple ?
· – Non, elle vit en concubinage. Mais ça, c’est à l’extérieur. Ici, elle fait comme les autres filles. Elle suit le régime.
· – Les horaires de Jean-Calvin ?
· – 5H45 réveil, 6H30 petit déjeuner, précédé d’une petite méditation, il n’y a pas de repas à midi. Le soir, on sert le dîner à 18H30 par un traiteur. Les études du soir commencent à 19H30 pour finir à 22H30. L’extinction des feux se fait à 11H30.
· – Et les filles, est-ce qu’elles respectent ces horaires-là ?
· – La plupart bien sûr, elles respectent. Mais il y a aussi le relâchement en cours d’année. Mais on est là pour vite les reprendre. Il faut aussi tenir compte qu’ici, ce sont des grandes filles. Elles vont dans les grandes classes. Et, il y en a qui travaillent tard, même jusqu’à minuit moins le quart. C’est Honorine qui gère ce temps de travail (…)
Taperas qene Drehu
Asehë hnyingë Peteru
1- Asehë hnyingë Peteru eö la atre drei Iesu
Ame hnei angeice hna xou me kelikëlë nyidrë.
Chorus: Peteru we cilejë eö, Peteru we cile jë eö
Atre lapaun acone hnauë eö a lu a luelu.
2- Asehë Peteru mekune troa ceme nyidrëti ngöne la Satauro i nyidrë me luelue hmaca.
3- Iesu fe jötrëtifeni a xötre thenge cilie
Ke tru la gejë me wene ame hna lö Peteru.
- Une question a été adressée à Pierre ; es-tu disciple de Jésus ? Il a eu peur et renia le christ.
Ch : Pierre lève-toi, homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?
- Pierre avait décidé d’être avec le christ sur la croix, Mais il a douté de nouveau.
- Jésus, je viens vers toi, mais avec le mauvais temps Et les grosses vagues, Pierre s’enfonce dans l’eau.












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