Conférence du 18 juin 2020 d’Olivier Fandos, Enseignant en Histoire, UNC.
À la veille du second référendum d’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie, prévu au second semestre 2020, le clivage politique entre indépendantistes et loyalistes tend à se radicaliser. Au-delà de la bipolarisation politique, les résultats du 1er référendum d’autodétermination du 4 novembre 2018 ont laissé transparaître une véritable fracture communautaire entre Kanak et non-Kanak. Ainsi, pour beaucoup, ces résultats électoraux démontrent l’échec du destin commun prôné par l’accord de Nouméa depuis 20 ans. Aux yeux de l’historien, il apparaît clairement que l’un des freins à cette construction du vivre-ensemble est la méconnaissance de l’Histoire de la Nouvelle-Calédonie par une majorité de ses habitants. En effet, peu étudiée au sein de l’école républicaine, elle se transmet surtout oralement au sein du cercle familial et communautaire. C’est donc principalement une Histoire subjective, remplie d’affect et d’émotion, racontée et transmise sous le prisme du traumatisme lié à la colonisation de l’archipel et à une récente guerre civile et coloniale. Le résultat est que chacun se regarde à travers une multitude d’idées reçues et de préjugés sur « l’autre », sans se comprendre. Cette conférence tentera de rappeler les grandes séquences de l’Histoire politique calédonienne, afin de mieux comprendre les enjeux du présent
Pour regarder la conférence via la chaîne YouTube du centre culturel Tjibaou, cliquer sur l’image ci-dessous :

sources : chaîne YouTube centre culturel Tjibaou, captures d’écran de la conférence












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