« Mon Amoureuse » un roman d’Akel Waya

Mon Amoureuse est le premier roman d’Akel Waya, un artiste originaire de l’île de Maré. Paru en 2020 aux éditions Plume de Nautou et soutenu par la province Sud dans le cadre des aides à la création, ce livre nous mène dans une véritable réflexion sur la vie humaine et l’humanité en général, à travers, notamment, les dysfonctionnements inhérents à nos pratiques culturelles.

Dans ce premier roman, l’auteur publie deux histoires :

  • La première parle d' »embouteillage » : sur la route, dans les stations services, à la poste, à la pharmacie, au magasin.
  • La deuxième aborde la notion de clan et le « carcan » que peut être un culture, à transposer à tous les peuples du monde bien que particulièrement vrai ici en Nouvelle Calédonie.

Accessible aux adultes et aux enfants, « Mon Amoureuse » relate l’enfance, la coutume, la vie dans les Îles, parle d’amour, dans un registre humoristique et plein d’autodérision.

Résumé

Le jeune Kelema aime observer sa famille, son île de Maré, les gens… Mais il a parfois du mal à comprendre ce qui lui arrive et a l’impression que quelque chose ne tourne pas rond dans sa tête.  Serait-il tombé amoureux ?

L’auteur

Akel Waya est connu dans le monde de la musique avec son groupe, Nodeak. Il a commencé à écrire alors qu’il était loin de son île, Nengone, dans sa langue natale. Plus tard, en tant qu’enseignant, il crée et met en scène différents textes, en français.

Il écrit aussi des paroles de chansons et les met en musique. Il partage ses émotions, ses questionnements, sa perception de la société

Pour le talentueux auteur, l’écriture du bouquin a été une véritable thérapie : « fondamentalement, je cherche à me réconcilier avec moi-même ».

Une prise de recul, un moment de lucidité sur l’environnement culturel dans lequel il évolue au quotidien a été le moteur de la rédaction de son livre :

« J’ai fait un constat : il y a de fortes carences, de gros dysfonctionnements dans nos propres pratiques culturelles. Par ailleurs, nous avons une très forte prégnance culturelle qui nous fait peur, et cette peur nous empêche d’avancer. J’ai l’impression que cette prédominance culturelle enraye toute forme d’autorégulation, alors que c’est important d’avoir des miroirs, des contrepoids pour se regarder, de temps en temps…et s’équilibrer ».

Selon l’auteur, il y a des situations, dans la vie, où il faut savoir se défaire de ce qui nous conditionne, « commencer d’exister en tant qu’individu à part entière, se dissocier du groupe mais sans renier sa culture, et apprendre à faire la part des choses ». Influencé par des auteurs tels que Paulo Coelho ou Marc Levy, Akel Waya décrit l’amour inconditionnel pour son île, Maré, mais aussi « cet ensemble d’Îles qui forment le territoire calédonien ».

sources :

Droit d’image Sudmag NC

https://www.sudmag.nc/2020/08/11/mon-amoureuse-dakel-waya-un-roman-caledonien-qui-appelle-a-sinterroger-sur-soi-meme/

http://ecrivainducaillou.over-blog.com/2020/06/causerie-a-caledo-livre-autour-de-mon-amoureuse-de-akel-waya.html

https://caledolivres.nc/fr/romans/10289-mon-amoureuse-9791090614185.html?search_query=+Akel+Waya%2C+%C2%AB+Mon+amoureuse+%C2%BB&results=17

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Créez un site ou un blog sur WordPress.com

Retour en haut ↑

En savoir plus sur Association Présence Kanak - Maxha

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture