Conférence du 29 juin 2023 de Gwénael Murphy, Maître de conférences en Histoire contemporaine, Chercheur à l’équipe TROCA, Université de la Nouvelle-Calédonie.
À la fin du XIXe siècle, la Nouvelle-Calédonie est un territoire sous haute surveillance policière et judiciaire. Si 85% de sa population relève de régimes d’exception (Kanak, engagés, libérés…), toutes et tous peuvent cependant être appelés, sans distinction, à comparaître devant la justice coloniale «ordinaire». Les juges sont français, les lois sont celles de la lointaine métropole, mais la moitié des accusés et des témoins, eux, ne parlent pas ou peu la langue du colonisateur. Alors, peut-on se comprendre dans les tribunaux coloniaux ? Comment faire pour rendre la « justice » en situation coloniale ? Par quels moyens colonisés et engagés parviennent-ils à utiliser les lois des colonisateurs ?
1. Contexte et organisation de la Justice coloniale en Nouvelle-Calédonie
2. Le peuple cosmopolite des tribunaux coloniaux
3. Comment se comprendre ? Rendre la Justice en contexte multilingue
4. Des bonnes raisons de s’approprier la Justice coloniale
5. Le résident, l’interprète et le Grand chef (Loyauté, années 1880).
Cette conférence préfigure la publication d’un ouvrage aux Presses universitaires de Rennes sur la Justice coloniale en Nouvelle-Calédonie (début 2025).
Diaporama présenté :
Pour regarder la conférence via la chaîne YouTube du centre culturel Tjibaou, cliquer sur l’image ci-dessous :

Pour aller plus loin : Gwénael Murphy , « Peut-on se comprendre ? Les non-Européens aux tribunaux coloniaux (Nouvelle-Calédonie, années 1850 – 1940) » , Journal de la Société des Océanistes , 157 | 2023, 211-224. (https://journals.openedition.org/jso/15401)
sources :
chaîne Youtube Calédonia












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