Le mouvement hip-hop a toujours été un vecteur essentiel aux réflexions de la société actuelle véhiculant des messages de contre-culture à travers le rap, le graffiti et le break dance. Cette culture tente d’exprimer les pensées de la jeunesse issue des quartiers populaires, dits sensibles, et représente un souffle de vie pour beaucoup d’entre eux. Le hip-hop symbolise un levier pour la prise de conscience dans la société contemporaine et dans l’animation socioculturelle.
Tout cela contribue à l’épanouissement et l’émancipation de la jeunesse. Cette culture est en voie de développement, depuis l’année de la décentralisation et la création de la politique de la ville en 1980, et est en grande relation avec les acteurs sociaux et culturels. De plus, sa reconnaissance culturelle est en marche, via d’une part, l’accès à tous à travers les pouvoirs publics et, d’autre part, grâce à la préservation de ses valeurs initiales, son côté underground encore présent et défendu aujourd’hui.
Cet art naît en même temps que la création des politiques publiques. L’État fait face à la montée des violences dans les quartiers sensibles (difficulté d’intégration des immigrées, crise des banlieues en 1980, émeutes, vols, vente de drogues, chômage…), et ne sait plus comment les gérer. La montée en puissance du hip-hop et son influence à travers la jeunesse, décide alors l’État à l’intégrer dans la politique publique à travers la politique de la ville, notamment le soutien des institutions (projet Banlieue 895) : MJC, Maison de quartiers et le Ministère de la Jeunesse et des sports.
De nombreuses raisons ont encouragé Hassan Xulue à avoir des réflexions sur sa passion, le hip-hop, ainsi que sur son quartier et son pays d’enfance, la Kanaky Nouvelle-Calédonie. Il en a fait son mémoire d’étude de licence professionnelle en 2013.
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