Le sens du Oui – La « sortie » de l’Accord de Nouméa

La Nouvelle-Calédonie doit répondre, éventuellement trois fois, à une question sur son autodétermination et la souveraineté du pays : « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? ».

Cela faisait trente années que la question avait été différée. Le premier vote a eu lieu le 4 novembre 2018 et la participation a été exceptionnelle : 80,63%. Le pays a voté pour rester dans la France à 56,67% contre 43,32%. Le deuxième vote de consultation aura lieu le 4 octobre 2020.

Les réseaux sociaux, miroir déformant de la Nouvelle-Calédonie, montrent que beaucoup de problématiques ne sont pas comprises, que les concepts sont flous et que l’émotion prend trop souvent le pas sur l’analyse. Les contributeurs restituent les faits spontanément, avec ce qu’ils connaissent de l’histoire calédonienne qui fait une grande part au racisme et à la peur de l’autre et qui repose aussi sur des non-dits ; ils y ajoutent leur vécu, parfois fantasmé, comme une preuve d’expérience. Rapidement, les discussions dérivent vers la passion, le regroupement affinitaire et l’exclusion. La conséquence est que les extrêmes et le populisme, qui paraissent apporter des réponses simples à des questions complexes, prennent le dessus. Les partis se radicalisent, tout cela grâce à l’ignorance.

Cet essai est le livre engagé de deux citoyens de la Nouvelle-Calédonie qui ont choisi le Oui partagé, celui du destin commun dans un pays commun. Ce livre se veut être argumenté tant factuellement que juridiquement. Il doit servir à chacun à se bâtir sa propre opinion. Il décode les idées reçues et les préjugés pour tenter de mieux comprendre les enjeux politiques. Le livre tente de fournir des clefs de réponse et de raisonnement. L’écriture de cet essai se veut comme une incitation au recul et à la réflexion critique.

Pour résumer, ce livre part du bêtisier des fantasmes les plus entendus lors des débats sur la consultation sur l’accession du pays à la pleine souveraineté et offre un best ofde solutions à conjuguer ensemble.

Louise Chauchat est avocate au barreau de Nouméa et Mathias Chauchat est professeur de droit public à l’Université de la Nouvelle-Calédonie mathias.chauchat@unc.nc

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Sommaire :

Y a-t-il un peuple calédonien ?

Pourquoi 3 consultations ?

À quelle date s’arrête l’Accord de Nouméa ?

Et le jour d’après ?

En deçà du partenariat ?

Quelle nationalité pour le pays ?

Sommes-nous trop petits ?

L’argent va t-il disparaître ?

La propriété sera-t-elle garantie ?

Tout ce qui n’est pas en question dans la question.

Doit-on tout écrire de l’avenir ?

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