Appel d’un jeune chef d’entreprise en Nouvelle-Calédonie

Clément Fretay aide et accompagne les personnes désirant optimiser leur communication verbale et non verbale grâce à l’Art Oratoire. Métis tahitien kanak, il a compris depuis longtemps que « La Parole » est au cœur de notre culture océanienne et qu’il est important de la développer dans tous les secteurs. Pour lui, plus les messages seront impactants et inspirants, plus il y aura de passage à l’action ! Et il nous en donne la preuve.

“La parole est un fruit dont l’écorce s’appelle bavardage, la chair éloquence, et le noyau bon sens.” – Tierno Bokar

Quand la résilience se met au service de l’autre

Après le choc subit, comme la plus grande majorité des habitants du Pays, Clément a choisi de mettre ses talents au service de ses compatriotes.

Avec respect et humilité, il a organisé un rassemblement virtuel avec la jeunesse calédonienne mais pas que.

Le but de ce rassemblement était de pouvoir s’exprimer sur la situation actuelle, partager les idées pour sortir de cette impasse et préparer l’Après !

Parce que pour lui, et bien d’autres, rebâtir par le dialogue, c’est maintenant !

Ce fut un véritable succès : pour ce premier échange, 40 personnes, en majorité des entrepreneurs, ont répondu à l’appel. Il a organisé une 2ème rencontre ce vendredi 31 mai, rencontrant le même succès.

Encore plus loin

Aujourd’hui, il lance un nouveau message.

236 entreprises calédoniennes saccagées et incendiées,
3000 emplois perdus,

Un tissu associatif en berne, des milliers de familles sans ressources financières et un
système économique à l’arrêt !

Voilà le lourd constat que l’on fait aujourd’hui !

Il lance donc une cagnotte Leetchi pour venir en aide aux familles calédoniennes les plus durement touchées par la perte de leur emploi, ainsi qu’aux associations et aux petites entreprises qui ont été impactées !

Il est tout à fait conscient que les assurances et les institutions vont débloquer des fonds mais il semble important de réenclencher cette chaîne de solidarité et de générosité. Il faut prendre en compte que beaucoup n’auront pas droit aux aides quelles qu’elles soient.

Pour le jeune entrepreneur, l’argent restant le nerf de la guerre lorsqu’il faut payer ses factures, ses impôts, acheter à manger et du matériel pour tout reconstruire, il faut donc qu’un maximum de personnes puissent mettre la main à la pâte pour que l’économie reparte ! Parce que sans client, pas de commerce.