Un ancien statut qui refait surface car la problématique de fond demeure…
Il est, c’est vrai, quelque peu péremptoir et brut de décoffrage quant à la solution à adopter ; néanmoins on ne peut nier qu’il y a des éléments de vérité sous-jacents et qu’il s’agit là d’une question fondamentale c’est à dire qu’avant de vouloir une société nouvelle et de proclamer partout et tout le temps que nous voulons la réussite de nos jeunes : Où est, en pratique, la volonté réelle et pragmatique qui sous-tend ces belles paroles ? Quelle est, dans les faits, la manière dont nous conduisons notre vie de famille ? Est-ce qu’au moins nous avons appris des erreurs de nos aînés et des générations précédentes ? Est-ce que nous avons pris connaissance de tous les éléments qui permettent la réussite scolaire de nos enfants dans la société actuelle et surtout sommes-nous prêts à les mettre en place (la prise en compte des besoins de l’enfant à tous les niveaux, l’épanouissement, la stabilité financière, l’harmonie familiale et affective, la discipline, un cadre sécurisant avec une routine, un horaire et des rituels précis et une dynamique de vie, l’encouragement à la découverte et à la prise d’initiative etc…) ? Comment se fait-il que nos enfants reviennent encore plus fatigués des vacances scolaires qu’avant leur départ ? Qu’ils n’ont (pour beaucoup) rien avancé dans leurs projets qu’ils devaient rendre, dans leurs devoirs et leurs révisions (j’ai travaillé dans l’enseignement) ? Qu’est-ce que ça dit de nos foyers et de nos familles en général, et en particulier pendant ces périodes de mariage ?
Pendant combien de temps encore le « Madri Saiba » et le « Leu ewa » vont être la norme au lieu d’être l’exception ?












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