Notre dette envers la nature ne cesse d’augmenter.
Comble du comble cela paraît normal.
Notre capacité de remboursement est rejetée par la banque de Mère Nature.
On oublie que de bons comptes font de bons amis.
Les « green » nous engueulent, remettent la société à sa place.
Notre compteur d’intempéries augmente, on feint l’ignorance.
Certains passent pour des arrivistes.
Les requins ont commencé à nous manger.
C’est moins drôle quand la chaîne alimentaire n’est plus centrée sur l’Homme.
Les poissons sautent en mer pour nous rappeler qu’ils ont toujours été nos hôtes.
On ne perd rien dans l’océan, il crache et vomit nos déchets.
Tandis que le peuple fonce au MacDo en quête du « Grand Père Burger ».
Attention, la famille doit être au complet comme les dossiers au RUAMM.
Le téléphone sonne, c’est les espèces en voie de disparition.
Nous leur répondons que ce n’est pas la bonne saison.
Arrive la déforestation, tout le monde se rue à la station.
Tant qu’il y a des humains, les insectes et les animaux auront des ennuis.
On convoite leur prémonition,
Ils entendent les signaux de la Terre,
Nous on perd le contact et on s’éloigne de son mouvement !
Je m’endors au son du vent.
Je n’ai pas le sommeil lourd mais
Mes paupières restent closes face au récif et à la mangrove.
Ma peau transpire comme jamais.
Je ne sais plus si je respire pour vivre ou pour mourir.
ETH Hélène
Le 24/12/2021 à Kwênyii
Copyright ETH Hélène - Article L. 111-1 du code de la propriété intellectuelle (CPI) : l’auteur d’une œuvre de l’esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création, d’un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous. Ce droit comporte des attributs d’ordre intellectuel et moral ainsi que des attributs d’ordre patrimonial.
Votre commentaire